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Antiquité Moyen Âge Époque moderne et contemporaine Recherche simple Recherche combinée


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Auteur = "Bernard Dedet"

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CEF396

[Monographie] , Antiquité


Les enfants dans la société protohistorique : l’exemple du Sud de la France

Collection de l'École française de Rome 396
Rome: École française de Rome, 2008
ISBN: 978-2-7283-0812-5
400 p., ill. n/b et coul.




Version en ligne TORROSSA

Table des matières
Introduction

État: Disponible
Prix: € 111
Dans une civilisation protohistorique où manquent sources écrites comme documents figurés, les enfants ne nous apparaissent qu’à leur mort, au travers des pratiques funéraires dont ils font l’objet. Celles-ci sont toutefois particulièrement éloquentes : traitement du cadavre, lieu d’élection et forme de la sépulture, modalités de dépôt, nature, quantité et, sans doute, signification des objets qui les accompagnent, varient selon l’âge au décès. Dans cette optique, ce livre, consacré au sud de la France du dernier millénaire avant J.-C., de la fin de l’Âge du Bronze à la fin de l’Âge du Fer, propose une nouvelle lecture des nombreuses nécropoles villageoises et l’étude systématique des sépultures installées dans les habitats eux-mêmes. Elle est rendue possible grâce aux progrès réalisés en archéologie funéraire, depuis les années 1970, par le recours à l’anthropologie biologique, grâce aussi à l’adaptation des méthodes de la démographie historique à cette période, la présence ou l’absence de certaines classes d’âge dans ces deux lieux et leur degré de représentation par rapport aux modèles théoriques que fournissent les populations privées de l’hygiène et de la médecine moderne. Cette approche met en évidence plusieurs stades dans l’agrégation des individus à la société des vivants, perçus comme autant de “passages”, mais aussi dans le positionnement dans le monde des morts, de la phase de gestation jusqu’à l’adolescence biologique qui marque en fait le début de l’âge adulte. Il s’en dégage un ensemble cohérent d’attitudes et de représentations collectives qui se placent à trois niveaux intimement mêlés, celui des pratiques funéraires elles-mêmes, celui de l’eschatologie concernant ces jeunes morts, enfin celui de la société des vivants et de la place qu’occupe l’enfant aux différentes étapes de sa vie. Ce système n’est pas affecté par les mutations socio-économiques qui marquent, au fil du temps, les communautés autochtones au contact des marchands et des colons étrusques, grecs ou romains ; il témoigne, au sein de la maisonnée, des pesanteurs culturelles de la civilisation indigène.